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On n'a pas fini de se faire chier

4 avril 2010

After Paris

Voilà donc que ça y est, quelques semaines et quelques baisers plus tard, je me retrouve dans le lit de boulet charmant, nue comme un vers, prête à me donner à lui, telle un sou, donné à un S.D.F...  Oui, oui, vous avez bien lu... quelques jours plus tard!! je ne me donnais pas si facilement jadis...

Nous allions passer une nuit de fol amour, où j'allais découvrir les joies des plaisirs de la chair, comme jamais... C'était cuit, il me tenait!

Après quelques... conflits, familiaux, il se trouvera que jamais lits n'avaient si peu portés nos corps enlacés... Voitures (même en marche sur l'autoroute...), ascensseur, cages d'escaliers, toilettes publiques ou privés,... Chaque lieux communs nous devint intime, me laissant rêveuse devant le bon lit douillet de la maison familiale que je fréquentais seule, le soir...

Conflits, vous ai-je dis...

En deux mots, mon charmant boulet fréquentait déjà...une copine de mon père! Ah destin, quand tu t'acharnes!!! femme mûre qui jouait le rôle de feu mère de boulet, elle renseignâ volontier papa venu glaner quelques informations sur son gendre pas très adoré... "Il est déjà engagé" qu'elle avait dit!!! Tu parles! pas fière la nana d'entretenir un jeune frivol... Elle conseillât de me conseiller de laisser béton, il n'était pas fait pour moi!

Pas fait pour moi? Cet adoré, qui m'offrait des fleurs en veux tu en voilà, qui me volait des cadeaux à tire larigot, avec qui on se promettait amour pour toujours et même après la mort???... Pas pour moi? Elle mentait, elle était jalouse et aurait tant aimé que ce soit vrai, qu'il soit sien!! D'après lui...

Que n'ai-je fais d'y croire et de l'oublier??...

Non, un amour une vie, il était mon amour, il sera ma vie.

Je quitterai tout pour lui.

On m'aida à tout quitter, en me proposant:

C'est lui où nous...

Voilà comment je quittâ ma province, les mains dans les poches, mais le coeur grand...

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30 mars 2010

1ère étape... Rencontre du 3èm type

Moi, avant le Grand Amour, celui qu'on prononce avec un double A, j'avais quasi jamais rien connu d'autre.
Des amourettes sans importance j'peux balancer, chuis incognito!! surtout des bisous, gazous et coquineries sans prétention, des qu'on appelle petit copain parce qu' y'en faut, des qu'on se traîne parce qu'il vaut mieux être mal accompagnée que seule quand on est ado...

Bref, une sweet life banale, la même que des millions de d'jeun's quoi.

Sauf que voilà, un jour, alors que je me roulais dans les feuillages et autres fleurs printanières avec une armada de minots; occupant à merveille mon emploi de monitrice de centre aéré, IL s'approcha de moi, nonchalamment, ses cheveux crépus et frisés bien sagement rassemblés par un élastique.
A le voir se rapproché d'un pas si sûr, j'avais mis ma main a coupé qu'il connaissait un de ces sales mioches hystéros et j'attendais de voir lequel de ces galopins deviendrait mon chouchou... qui a dit que les adultes n'étaient que justes??? car oui, il me plaisait grave ce con! Et bien que ma copine ait flashé sur lui, je me serrais bien laissée séduire aussi...

Vin dieu! mais c'est bien de moi que ses pas le rapprochait!!??? Je me sentis défaillir, mes fines jambes n'auraient pas les couilles de me maintenir tête haute et j'allais m'éparpiller aux pieds de ce prince trop charmant pour pouvoir devenir mien...

Du moins, c'est ce que je pensais et après coup, ce qu'il aurait été préférable qu'il advienne... Mais si j'avais dû me casser quelque chose à chaque fois que j'aurais dû m'abstenir de faire quelque chose, je serais un petit tas de miettes de moi à l'heure actuelle!!!

"Salut, en fait, c'est toi que je viens voir, je voulais te dire que je te trouve très charmante" Enfin, c'était un truc dans le genre, dont je ne me souviens pas l'exactitude, mais toujours est-il qu'il me voulait...

J'acceptais de venir le visiter le samedi suivant. Il me restait la lourde tâche d'en toucher 2 mots à ma copine, afin d'obtenir son feu vert... Je vous l'ai dit, loyale, que je suis...

Ma copine m'ayant autorisée à sauter (sur) ce beau gosse, prétextant qu'il ne lui plaisait pas plus que ça, je me mis sur mon 31 (qui se composait à l'époque d'un jean et d'une paire de baskets) et après avoir beaucoup réfléchis, à savoir si je devais arriver 5 minutes en retard, 5 en avance, à l'heure pile ou carrément à la bourre totale, genre surbooking girl ou carrément en avance, genre déjà conquise, nous nous rencontrâme, et advint ce qui devait advenir...

Voilà une histoire qui démarra sur des chapeaux de roues ardents, cet apollon, au corps d'athlète, cool, sexy et amoureux était mien, je serais sienne, à la vie à la mort et pour l'éternité...




27 mars 2010

J'me présente, je m'appele Henri...

En deux mots commençant, moi, j'étais comme qui dirait une chouette nana...
Mignonne à l'esprit vif, fière, fidèle, travailleuse, sensible, gaie, stylée... et surtout jeune!
Oui, j'ai été jeune. Avec un avenir qui ne demandait qu'à s'ouvrir telle une rose parme dans la rosée du matin...
Dotée de ces cartes, je decidâ donc de quitter ma province afin de monter à la capitale...

Ouahhh... La Capitale, m'sieurs dames, avec ses logements insalubres, ses métros bondés, son bruit et son café à 12 balles (je m'entends, 12 balles de l'époque quoi!), avec ses trottoirs grouillants, ses chanteurs dans le métros (ceux que j'applaudissais à tout rompre en arrivant et que j'écoutais d'une oreilles distraite à la fin...) ses belles filles et non moins beaux garçons et surtout avec ses apprentis comédiens... tous les jeunes parisiens sont des apprentis comédiens fatche de con!!!

Imaginez mon désarroi, quand, toute fraîchement débarquée de ma province (dans laquelle j'étais la seule à caresser le doux espoir  qu'un jour, les  paillettes show bizeriennes seraient miennes) je dû me confronter à ces millions, que dis-je, ces milliards de millions d'apprentis comédiens, fils de riches ou de prolos, belles gueules et gueules cassées, Parisiens, banlieusards et provinçaux.

Eux, moi et mon boulet...

Car oui, à chaque âge et à chaque étape de ma sweet life eu-je mon boulet.

Qu'on se mette d'accord tout de suite, je n'accuse personne là, je ne fais le procès d'aucun de mes boulets, ce que j'ai loupé, je l'ai loupé comme une grande, pas besoin d'aide pour s'auto bâtonner les roues! Ok? Mais quand même, juste pour dire que ben dans la vie, y'a ceux qui collectionnent la merde, et pis y'a les autres quoi!...

Moi, j'ai collectionné les loosers, les belles gueules, quiditbellesgueulesditégoïsteetprétentieux,  les bad boys et autres "artistes", ceux que les filles convoitent...pour une nuit, ceux qu'on aime rajouter à notre tableau de chasse, mais avec qui on se garde bien d'envisager plus. Surtout pas une vie, une famille et encore moins une belle mère! Chuis pas non plus en train de me la raconter hein, j'ai aussi eu mon lot de "moches mais tellement sympas", d'"erreur d'un soir", de "je veux pas rentrer seule ce soir"... Mais finalement, c'était loin d'être les pires, alors pas intérressant  présentement!!

Une belle mère, me direz vous, c'est avant tout une mère... Et ben justement, c'est une mère, la mère d'un petit garçon devenu grand ou pas, ce petit garçon qu'on leur vole, nous ennemie jeune et sexy qui espérons lui offrir plus, mieux!... Une belle mère ça peut être chouette, genre femme discrète et épanouie qui a autre chose à foutre que de baver sur ta personne, jamais connu ça, moi! et y'a l'autre, celle qui te pourri la vie parce qu'elle pense que tu n'es pas assez bien pour sa progéniture, ou que si tu ne rentres pas dans son petit jeu de copinage, c'est que t'es forcément une pouffiasse...

Bref, en gros, y'a deux catégories de belles doches, et si t'es pas trop con, tu fuis la 2ème...

Vous l'aurez compris, je suis p't'être bien du genre con, moi, mais, commençons par le commencement et revenons à nos boulets Parisiens, du début de ma sweet life...

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